Nous voilà partis (enfin 🙂 !)
Après une semaine de fin de chantier, de mise à l’eau et de tests, nous avons laissé passer le gros coup de Mistral bien à l’abri à Hyères, puis nous avons mis les voiles sur Minorque.
Retour sur ces derniers jours…
Départ de la maison, mardi 25 juin, avec tout le matériel à emporter et tous nos sacs (y compris ceux de Fabio et Willem qui resteront à bord en leur absence pour qu’ils voyagent léger). Heureusement PhiPhi a une superbe camionnette et Juju une magnifique remorque. Maëlle les attend au chantier. Aurélie finit de ranger la maison et de coudre des moustiquaires… elle arrive le lendemain avec Valentin et Lisa.
Mise à l’eau du bateau jeudi 27 juin. On est prêts bien à temps 😉
Et un premier mouillage à l’Anse Bonnieu, juste à côté de Port Saint Louis : on est sortis, le bateau flotte, trop contents !!! On navigue dans le coin, vers Marseille puis Hyères.
Il reste encore de quoi s’occuper à bord. On n’est pas trop de 6 pour faire tous les menus travaux.
Robin et Arthur nous rejoignent dimanche 30 juin dans la soirée.
Lundi 1er juillet, journée à terre pour Juju et Aurélie et journée en mer pour le reste de l’équipage qui va jouer avec le vent entre Hyères et Porquerolles. Une bonne manière de tester le bateau dans des conditions un peu musclées ! Et Phiphi, il adore ça 😉
Valentin, Lisa et PhiPhi quittent le bateau mardi 2 juillet. Une libération (?) pour PhiPhi qui ne devra plus passer ses journées à bricoler pour le bateau, et pouvoir (enfin:-) !) faire autre chose. Peut-être aussi un peu de frustration de ne pas naviguer plus (il devra attendre l’automne pour remonter à bord, aux Canaries). En tous cas, on sent l’émotion de quitter ce joli catamaran.
Visite éclair de Titanne (la maman d’Aurélie) mardi 2 juillet : on fait une petite navigation de Hyères à Porquerolles. Là aussi, les conditions sont musclées.
Willem et Fabio arrivent en train mercredi 3 juillet depuis Grenoble. Ça y est : l’équipage est au complet pour le grand départ.
S’ensuivent 2 jours au port de Hyères pour laisser passer le coup de Mistral, mais aussi faire les pleins d’eau et de nourriture pour 10 jours, et un grand nettoyage.
Ensuite, petite navigation dans l’après-midi de vendredi sur Porquerolles… arrivée dans un mouillage bien sympathique 🙂
Grand départ vendredi 5 juillet dans la soirée, depuis ce joli mouillage de Porquerolles, après le match qui captive les garçons et Mitroglou, sous la lumière rouge du carré.
Nous partons dès la fin du match, pour arriver à Minorque dans l’après midi de dimanche, comme le souhaitait le capitaine : d’une part, il y a ensuite plusieurs jours sans vent, et d’autre part, il vaut mieux arriver de jour dans un nouvel endroit.
Les bordées se relaient pendant les premiers quarts, et le vent annoncé faible est finalement bien présent cette première nuit, qui se fait entièrement à la voile. Un petit coup de vent au matin, pour réveiller tout le monde, et puis le calme s’installe. Les moteurs prennent le relais pour quelques heures, le temps que le vent tourne et reprenne. L’humeur est bonne, les jeux de sortie, la musique partagée, les repas confectionnés chacun son tour. Nous apercevons quelques dauphins matinaux, puis le souffle de plusieurs baleines, mais au loin. En tout cas, on croise davantage d’animaux que de bateaux sur cette mer !
Ce qui nous faisait danser, c’est un tube interplanétaire, tout fraichement sorti que vous pouvez écouter sur toutes les plateformes et ici
Le soir du samedi, nous sommes partis depuis 20h déjà, et avons fait la moitié du chemin pour rallier Minorque. Le vent revient comme prévu le samedi en début de nuit. Il était annoncé à 9-10 kts, et s’est rapidement levé sur 20, puis 25-30kts toute la nuit dans une mer bien agitée (2 m) et sans lune. On a même trouvé un petit poulpe sur le toit, juste à côté du winch de génois… Ce fût un baptême du feu pour la plupart dans ces conditions et une nuit sans sommeil pour le capitaine 😱.
Dimanche, le vent a faibli petit à petit mais la mer est restée bien agitée mettant nos organismes à rude épreuve !
Nous mouillons enfin à l’abri de cette mer vers 16h. On s’empiffre d’un gros plat de pâtes préparées par Robin puis repos (la moitié de l’équipage roupille ferme). Tout le monde est épuisé, mais on l’a faite cette première traversée.
Prochaine étape : vacances !